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ŠUMARSKI LIST 9-10/1930 str. 15     <-- 15 -->        PDF

etre, avaient été coupés, ci et la, quelques arbres isolés mais sans un effet quelconque
sur le caractere général de ces peuplements.


Le matériel des recherches provient de deux régions. La plupart du matériel
fut recueillie par le comptage des arbres sur des superficies bien étendues de la Croatie
centrale, dans une hauteur de 170 a 500 metres. Sont comptés ici 164.011 arbres sur
une superficie totale de 650 hectares. L´autre, plus petite partie du matériel provient
des forets situées dans les hautes montagnes de Croatie littorale (le Nord du Littoral
Adriatique). Ici avaient été placées, dans une zone des forets soi-disant intactes et dans
une hauteur de 680 a 1410 metres, vingt neuf placettes d´essai comprennant un nombre
de 14.230 arbres.


Quant a la structure de ces peuplements, l´auteur en étudie pour la plupart le
nombre des arbres appartenant a de catégories équidistantes de 10 cm de diametre
dans la hauteur d´homme. Dans le comptage ne sont inclus que les arbres épais de
11 cm et au-dessus.


Les courbes des fig. 2 et 3 se basant sur le matériel provenant des régions plus
basses, montrent une allure tres caractéristique. Le nombre des arbres au-dessus de
11cm va en décroissant avec la progression du diametre. Du point de vue biométrique,
cettes courbes représentent, dans lesdites limites, un état de complete assymétrie causée,
d´apres la théorie, par une participation tout inégale des phénotypes dans la composition
du peuplement (»structure assymétrique«).


Quant aux résultats du comptage effectué dans les hautes montagnes, résultats
qui sont tracés sur des fig. 7 a 35, l´auteur en conclut ce qui suit:


Dans les forets intactes de hetre des régions au-dessus de 1200 a 1250 m de
hauteur, on constate dans la regle (exceptionnellement aussi sur des chaînes plus basses,
mais tres axposées) une structure numérique s´exprimant dans une courbe plus ou moins
symétrique (»structure binomiale«).


Apres avoir constaté les deux différentes especes de structure desdits peuplements,
l´auteur cherche a trouver la cause de leur différence. Sur les souches des arbres
abattus, on constata que les arbres, ici et la, ont des âges tres différents, que par
conséqent cette cause ne peut pas etre dans des circonstances de cette espece.


En examinant la mortalité des arbres dans les peuplements de haute montagne,


l´auteur constate que cette mortalité atteint, dans des hauteurs supérieures, spéciale


ment les arbres les plus faibles du peuplement. Il en vient a la conclusion que la »struc


ture binomiale« n´est causée que par cette plus forte mortalité des arbres plus faibles.


Par conséqent, l´auteur examine la cause de cette mortalité plus ou moins unilatérale


des arbres et conclut apres une examination détaillée qu´elle se trouve dans une plus


grande exigence de lumiere par suite de la détérioration générale des conditions vitales


qui a lieu sur des chaines exposées des hautes montagnes. Le hetre n´est plus ici une


essence de l´ombre comme c´est le cas dans des régions basses, mais une essence qui


exige beaucoup de lumiere ce qui se manifeste spécialement par la mortalité dans les


classes inférieures des arbres. Et c´est de la que provient la forme plus ou moins symé


trique de la courbe représentant la participation des diverses classes des arbres dans


la composition d´un peuplement de hetre de haute montagne.


Pour confirmer cette conclusion, l´auteur montre des semblables courbes pour


le chene et pour le méleze, c´est-a-dire pour les essences spéciales de lumiere.


Sur la base de ces résultats, l´auteur conclut finalement que les peuplements de


hetre du caractere de foret-vierge, se trouvant dans les hautes montagnes, ne sont pas


en rapport avec des forets jardinées, cettes dernieres faisant toujours paraitre des


courbes de structure absolument assymétriques. Une certaine ressemblance de foret


vierge avec la foret jardinée de hetre n´est possible que dans des régions basses, ou


la premiere aussi montre une courbe assymétrique de distribution des arbres.


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