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ŠUMARSKI LIST 5/1933 str. 44     <-- 44 -->        PDF

de cette essence. Les résultats acquis sont le fruit des recherches des plusieures


années et du rassemblement des faits qui caractérisent les circonstances écologiques


de cette région surtout en ce qui concerne les conditions biologiques de la croissance


de l´épicéa.


Le classement des plus de 400 stations de l´épicéa d´apres les expositions et
les hauteurs au-dessus de la mer, le mesurage exact des quelques centaines d´arbres
et les prises des placettes d´essai montrent clairement que la zone optimale de l´épicéa
est située dans les hauteurs de 600 a 800 metres au-dessus de la mer tandis que la
prospérité de l´épicéa diminue en montant plus haut. Les positions plates, a l´abri de
vent et dotées du vapeur de l´air favorisent la végétation de l´épicéa dans toutes les
hauteurs et ce n´est que dans ces positions que les épicéas forment le peu de peuplements
pures. Jusqu´ a 1000 m de hauteur les expositions NO et S leur sont le moins
propices, ils évitent presqu´ entierement ces dernieres au-dessus de 10OO m. On
trouve relativement assez des épicéas dans les expositions SE jusqu´ a 1000 m de
hauteur, mais cette hauteur dépassée, ils disparaissent presque tout a fait. L´auteur
explique cela par l´influence du bora, vent sec qui desseche le terrain en facilitant
la transpiration et par la - meme coupe la végétation des épicéas hygrophiles.


Les sommets des montagnes supérieures sont presqu´ entierement couverts des
hetres. L´auteur cite le climat adriatique comme la cause principale de cette inversion
de zones végétales. De chauds courants d´air adoucissent l´hiver dans les régions
supérieures et y créent un climat qui ressemble au climat océanique favorisant la
végétation des hetres et coupant celle des épicéas. U ne faut pas oublier, non plus,
que le terrain du Karst laisse filtrer l´eau et que les épicéas, dans ces circonstances,
ont besoin de plus de lumiere qu´ailleurs, et qu´il n´était pas alors difficile pour le
hetre et pour le sapin de réprimer presque tout a fait l´épicéa puisque ces deux autres
essences supportent relativement beaucoup mieux l´ombrage, sans parler du climat
qui leur est favorable.


L´auteur a pu constater encore que la végétation favorable des épicéas dans le
Karst est due a la quantité des pluies. Pendant la période de végétation qui dure
quatre mois (mai—aout), les épicéas ont besoin de 600 mm de pluie au minimum;
aux endroits ou la quantité des pluies dans cette période n´atteint pas ce chiffre, la
végétation des épicéas dépend de la fréquence des périodes seches. Ou ces périodes
ne sont pas trop fréquentes, les épicéas peuvent encore se maintenir, mais ou la
sécheresse revient souvent (tous les deux ou trois ans), la végétation des épicéas est
limitée. Les épicéas ne prosperent pas, non plus, dans les régions ou la quantité relative
de vapeur de l´air n´atteint pas 55% dans le mois le plus sec de l´année respectivement
ou le déficit de vapeur en ce mois est supérieur a 10 mm.


Finalement, l´auteur propose les mesures qu´il faut adopter pour défendre .
épicéa de ses concurrents (sapin et hetre), pour le favoriser du moins dans ses stations
optimales, afin qu´il puisse fournir un élément constitutif plus remarquable dans les
peuplements ce qui releveraient en meme temps leur valeur. L´auteur propose a cet
effet le traitement jardinatoire ou l´épicéa est le mieux gardé contre toutes les intempéries,
mais avec la clause de prendre en considération particuliere sa défense contre
la concurrence du sapin et du hetre. La rotation devrait etre de 10 a 20 ans de façon
a fournir a l´épicéa les quantités nécessaires de lumiere ce qui facilite sa regénération
naturelle. On atteindrait le but le plus facilement et le plus surement en fasaint des
éclaircies jardinatoires d´apres les principes de Biolley et l´auteur propose d´adopter
ces éclaircies dans un intervalle de 5 a 7 ans partout ou cela est possible.


L´auteur.


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